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ROBERT BIBEAU EM : LA CRISE ÉCONOMIQUE – LA CHINE – L’AFRIQUE ET L’EUROPE

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La semaine dernière nous avons entrepris la publication de cette étude d’économie politique en quatre volets portant sur la crise économique permanente qui frappe le monde contemporain. Nous partons d’une observation élémentaire : en synchronie, il y a d’un côté une nation prospère qui s’enrichit en nouvelle Arcadie (la Chine) ; un peuple qui vit dans un pays qui fait crédit et investit. De ce côté-ci une puissance ascendante qui étend son influence avec patience et consistance ; exporte ses marchandises et importe des matières premières qu’elle transforme en plus-value et qu’elle revend aux plus offrants.

De l’autre côté on observe une panoplie de puissances déclinantes, hargneuses et impatientes, qui importent tout ce dont elles ont besoin (ou presque) ; qui réempruntent pour payer l’intérêt de leurs dettes ; qui ne produisent presque plus rien ; des pays soumis à l’inflation lancinante, au chômage endémique, au crime social dépravant, à la révolte véhémente des ouvriers face à la méchanceté vindicative des affidés voués aux gémonies. De ce côté-là manifestation, imprécation et répression des soulèvements populaires contre la vie chère et la misère.

Y a-t-il un rapport entre ces deux mondes en synchronie et quel est-il, voilà notre problématique. Cette semaine nous allons examiner pourquoi des relocalisations industrielles similaires produisent des résultats opposés selon qu’elles sévissent en Chine ou en Afrique et quel est le rôle des pays impérialistes en déclin (États-Unis – Europe) dans tout ceci ?

LE MODÈLE ÉCONOMIQUE CAPITALISTE COMPRADORE (AFRIQUE)

La semaine dernière nous avons présenté la montée en puissance de la République populaire de Chine à partir des premiers actes de son industrialisation foudroyante jusqu’à son émergence sur la scène internationale (1). La Chine n’est pas une force latente, elle est déjà la première puissance industrielle – le premier pouvoir de l’économie réelle – et en passe de devenir la première puissance de l’économie marchande, spéculative et ‘capitalisante’, qui devrait déloger sa dernière concurrente de sa fragile estrade où sa flotte de guerre, son armée de terre et ses dépenses militaires somptuaires la maintiennent encore…précaire (l’Amérique en faillite effectue la moitié des dépenses militaires sur Terre avec de l’argent inexistant, grâce à sa planche à billets inflationniste). La folie guerrière américaine déchainée sous Reagan, amplifiée sous Bush et maintenue sous Obama, tire à sa fin. Un pays capitaliste n’est jamais longtemps plus puissant que son industrie le prétend, comme le Japon et l’Allemagne l’ont appris à leur dépend.

Quand les impérialistes américains et européens – trusts industriels, multinationales manufacturières et consortiums financiers – ont commencé à délocaliser leurs usines d’Occident pour s’installer dans des pays de pauvretés aux salaires de misère, sans bénéfices marginaux, sans sécurité sociale, sans charges fiscales, sans normes environnementales, sans sécurité d’emploi et sans sécurité sur les chantiers et en ateliers – autant de contingences qui ont un coût qui se répercute sur la valeur de la force de travail, sur le prix de revient des produits finis et sur les taux de profit en définitive –. Les commis voyageurs de la relocalisation et de la sous-traitance industrielle ont parcouru le Bengladesh, la Corée, le Viet Nam, la Thaïlande, l’Indonésie, Taiwan, le Pakistan, le Sri Lanka, la Chine ainsi que certains pays d’Afrique. Tous ces pays ont « bénéficiés » des investissements « bienfaisants » de l’Occident. Pourquoi ces investissements n’ont-ils laissés que misère dans nombres d’aires d’Orient et d’Afrique et pourquoi ces placements ont-ils permis à la Chine d’amorcer son « Take off » (décollage) industriel et économique ?

C’est que dans plusieurs de ces pays investis par l’impérialisme occidental la bourgeoisie nationale s’est transformée en bourgeoisie capitaliste compradore chargée :

A) d’administrer les usines ; de recruter la main d’œuvre à exploiter dans les « sweat-chop » locales ; de construire les infrastructures portuaires et de transport pour faire sortir soit la matière première brute soit les produits ouvrés à faible composition organique en capital (marchandises exigeant un fort apport en capital variable – beaucoup de force de travail – et un faible intrant en capital constant – peu de machinerie) (2).

B) d’assurer le maintien de l’ordre – la paix sociale – et réprimer dans le sang toute résistance du prolétariat local et des travailleurs en général, qui se rebellent parfois contre leurs conditions d’exploitation infernales.

Parfois, les différentes puissances impérialistes occidentales se disputent le contrôle d’une faction ou d’une autre parmi cette bourgeoisie compradore d’où les incessantes révoltes – « révolutions », guerres carnassières, soulèvements régaliens, tueries tribales (Gbagbo – Ouattara, Kadhafi – CNT, al-Assad – CNS, Kabila-Tshisekedi, Wade et opposants)

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