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LA DERNIÈRE TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (Robert Bibeau)


COMPLIQUÉE LA CAUSE PALESTINIENNE ?

Salim, assis dans la première rangée face au conférencier, s’appliquait à noter les billevesées de cet « expert » ayant commis six gros volumes sur le « conflit israélo-palestinien » (sic). Plus Salim écoutait et cherchait à comprendre les méandres de la pensée étriquée de l’invité, moins il comprenait. Soudain, Salim bondit et applaudit l’universitaire ébaubi, non pas pour ce qu’il avait dit mais parce qu’il avait enfin fini ! Pourtant, la question palestinienne n’est pas si compliquée pour qui ne s’évertue pas à l’embrouiller ? Nous allons le démontrer immédiatement en rompant avec l’abjection du « mainstream » médiatique et du conditionnement populaire. 

Le peuple palestinien partage une langue, une religion, une histoire, un patrimoine, une culture, un territoire commun qu’il aménage pour en tirer sa subsistance. Ce peuple est assujetti à une administration commune (malgré ses déficiences) et il est mu par un vouloir-vivre collectif. C’est ce qui définit une nation. Depuis la fin de l’empire ottoman et aujourd’hui sous la colonisation israélienne, la nation palestinienne subit l’oppression nationale. L’oppression nationale résulte d’une série de contraintes politiques qui pèsent sur un peuple l’empêchant de se constituer en État-nation démocratique bourgeois, empêchant aussi la bourgeoisie nationale d’accaparer l’usufruit de l’exploitation des richesse naturelles, d’exploiter le marché national et de confisquer à son profit la plus-value produite par la classe ouvrière nationale. On ne peut donc séparer l’oppression nationale de la question du pouvoir de l’État bourgeois. L’État, quand il est perçu comme l’émanation légitime d’une communauté nationale, met à l’abri et protège sa bourgeoisie qui en fait son instrument privilégié d’oppression et d’exploitation des autres classes et sections de classes de la nation. Mais voilà, il n’y a pas d’État national démocratique bourgeois palestinien et c’est la raison pour laquelle il y a lutte de libération nationale palestinienne. Mais la classe ouvrière doit-elle prendre le leadership de cette lutte et la menée à terme ?

QUE RÉCLAME LE PEUPLE PALESTINIEN ?

Le docteur Qumsiyeh du groupe Résistance populaire résume ainsi les revendications du peuple palestinien : « Nous, Palestiniens, demandons et luttons pour notre droit au retour et l’autodétermination. Nous appelons à un État démocratique pluraliste, pour les populations de toute religion, dans notre patrie historique de Palestine. Nous appelons à l’égalité et à la justice. » (1). Qu’y a-t-il à ajouter à ce bref exposé ?LA PREMIÈRE TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (1948)Il y a d’un côté un peuple patient, tolérant, vivant depuis très longtemps sur cette terre qui est la sienne devenue entre-temps un vaste bagne à ciel ouvert constitué :

a) de villes emmurées, surpeuplées, encombrées de désœuvrés ;

b) d’une ville sainte saccagée, expropriée et judaïsée ;

c) de champs clairsemés de potagers, d’oliveraies et d’arbres fruitiers où les colons-occupants-mercenaires agressent les paysans palestiniens vaquant à leurs activités.

Il y a d’un côté un peuple possédant tous les droits sur cette terre qu’on lui a spolié en 1947-48….

SUITE DE L’ARTICLE »»»» http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28868 

Robert Bibeau

http://www.robertbibeau.ca/palestine.html