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Blog do Vavá da Luz

GRÈVE ÉTUDIANTE AU QUÉBEC – BILAN APRÈS 13 SEMAINES DE RÉSISTANCE (Robert Bibeau)

POST MORTEM DU PATIENT TOUJOURS VIVANT

« Tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n’a pas de conséquence historique !». Qui a prononcé cette sentence historique ? Le quidam Jean-François Lisée, animateur télé, ancien conseiller de certains chefs chauvins du Parti québécois et précédemment militant « communiste ouvrier » à temps partiel, les jours fériés et les week-ends, a commis un éditorial sur son blogue. Mine de rien le péquenot fait le bilan de la grève étudiante et il  attribue les fruits du conflit à la bourgeoisie (1).

Le scribouilleur se permettait un post mortem de la grève     étudiante des semaines avant  que la mort du patient ne soit avérée – façon d’appeler les étudiants à renoncer et à capituler. C’est un peu le message de son mentor – le toupet-à-Bouchard – un réactionnaire ex-vedette péquiste devenu lucido-fascisant et promoteur schisteux en compagnie d’une bande de « has been sur le retour » (les compères Faical, Martineau, Mario l’oublié, et autres pestiférés des médias sous influence) qui récemment nous accablaient de leur avis non-sollicité à propos de la grève étudiante. Enfin, comprenez bien, l’expérience militante du crypto-lucide Lisée se résume à quelques piquetages en vadrouille devant une demi-douzaine d’usines fermées dans un lointain passé oublié…

L’attaque de son Requiem sur la grève étudiante va comme suit : « Vive la pub pour les universités ! ». Ridicule, n’est-ce pas ? Pour les fils de grands bourgeois, cette grève signifie qu’ils ne peuvent vaquer paisiblement à leurs études et obtenir leur diplôme au milieu  des frivolités qu’ils ont les moyens de se payer. C’est la pagaille, dirait Bouchard le facho « de souche ». Les partisans étudiants peuvent à tout instant interrompre les études doctorales des dilettantes, de quoi décourager de s’inscrire au chic McGill University. Ce n’est pas une très bonne publicité, vous en conviendrez.

                                                                                                                       

Pour les fils d’ouvriers et de petit-bourgeois en cours de paupérisation, l’échec de la revendication du gel des droits de scolarité signifie qu’ils devront travailler davantage à la quincaillerie, à la librairie, à la cafétéria, dans un restaurant ou dans un supermarché, ou encore se dégoter un deuxième emploi tout en poursuivant leurs études à plein temps – s’ils y parviennent – et cela, tout en s’endettant davantage (2). Il est maintenant admis que la hausse des droits de scolarité n’est qu’une étape sur le sentier de la privatisation des universités et de leur assujettissement total aux intérêts des grandes entreprises monopolistes ; à cette fin Charest devait rendre le pactole plus alléchant pour les entreprises en haussant le financement par les étudiants. Même s’ils n’ont pas gagné la partie, les étudiants par leur action résolue ont sérieusement compromis ce plan secret du gouvernement Charest. D‘autant que la grève pourrait reprendre l’an prochain ou dans deux ans, plus dure et plus acharnée. Qui veut hériter d’un système universitaire aussi instable et révolté ?

Pour les fils de familles pauvres (une portion des étudiants est issue de ces milieux), ça signifie : une bourse d’études certes un peu plus élevée assortie cependant d’un prêt beaucoup plus accablant, donc un endettement plus important à la fin du parcours, si jamais ils le complètent. Certains statisticiens évaluent à 6000 par année le nombre de jeunes qui abandonneront les études suite à ces hausses de droits de scolarité de 1 779 $C (82 % de hausse des droits en sept ans) (3).

POUR  LIRE  LA  SUITE  DE  L’ÉDITORIAL  »»»»»»»  http://les7duquebec.com/2012/05/09/greve-etudiante-au-quebec-bilan-apres-13-semaines-de-resistance/ 

 
L’ensemble des carnets sur : 
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

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